Déontologie canine

Charte de déontologie

En étant certifiée par The Certification Council for Professional Dog Trainers® (CCPDT® Code of Ethics) j’en rejoins naturellement et pleinement les valeurs ainsi que son code de déontologie.

Voici le code d’éthique de Canidées, qui a pour but d’affiner le code de déontologie du CCPDT, sans pour autant outrepasser ce dernier.

Le comportementaliste canin est un professionnel du comportement du chien et des relations entre l’animal et l’humain. Il intervient pour comprendre, expertiser, prévenir et modifier les comportements dans des systèmes animaux et humains.
Ce code de déontologie a pour objectif de régir l’exercice de cette profession en vue du respect d’une éthique. Il décrit l’ensemble des règles de bonne conduite – droits et devoirs – qui constituent la morale de la profession, applicables aux personnes qui l’exercent, dans leurs interactions avec leurs clients, leurs pairs, le public et la société.

1- Éthique de respect 

1.1 Le comportementaliste fait preuve de bienveillance, de respect et d’empathie envers l’animal et les humains avec lesquels il interagit. 

    √ en accord avec l’article 7 de la Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie ; 

Extrait : «Aucun animal de compagnie ne doit être dressé d’une façon qui porte préjudice à la santé et à son bien-être, notamment en le forçant à dépasser ses capacités ou sa force naturelle ou en utilisant des moyens artificiels qui provoquent des blessures ou d’inutiles douleurs, souffrances ou angoisses. »

1.2 Les interventions du comportementaliste se font sans forçage physique ou psychologique, et sans matériel qui causerait de la douleur, de la peur, de la colère, de la détresse, de la souffrance, des blessures à l’animal ou aux humains. 

    1.2.1 Sont bannis les équipements tels que collier étrangleur, collier à pointes (torquatus), chocs électriques… Si l’utilisation d’une cage ou d’une muselière (panier) s’avère nécessaire, ce matériel est introduit pour le chien de manière positive, respectueuse et bienveillante. Elle ne sert que sur un court laps de temps pour la protection des animaux et des humains concernés. 

    1.2.2 Sont bannies toutes techniques maltraitantes pour l’animal – ex : pendaison, saccades à répétition, secouement du chiot, jet ou secousse d’un objet sur ou à côté du chien, hiérarchie de pouvoir, ganging… 

2- Éthique professionnelle

    A. Le comportementaliste : 

2.1 Met en priorité le respect de l’animal dans son intégrité physique, psychologique, et l’expression de ses comportements instinctifs.

2.2 Intervient pour améliorer le bien-être de l’animal, des humains avec lesquels il interagit et de la société.

2.3 Intervient avec équité, empathie, respect, vis-à-vis des animaux et des humains.

2.4 Ne cautionne aucune maltraitance (passive ou active) de l’animal.

2.5 Utilise des procédures et protocoles dont l’efficacité a été prouvée de manière scientifique et empirique.

2.6 Reconnaît les limites de ses compétences. Au besoin il s’en réfère à d’autres intervenants professionnels

    2.6.1 Travaille en collaboration avec les vétérinaires, sans se substituer à eux.

    2.6.2 S’interdit d’exploiter la crédulité publique et de s’attribuer des compétences qu’il ne possède pas.

2.7 Développe, parfait et tient à jour ses connaissances et compétences relatives au domaine dans lequel il exerce ses activités.

2.8 Prend la responsabilité de ses interventions et respecte ses engagements.

2.9 Respecte la confidentialité de ses échanges avec les clients, sauf quand la Loi[1] en exige la communication.

2.10 Respecte la liberté et la dignité de chacun, animaux et humains.

2.11 Informe, préalablement à toute intervention, de son engagement à une éthique de respect de la présente charte.

2.12 Est déclaré en activité professionnelle, (si besoin assujetti à la TVA), et assuré dans le cadre de l’exercice de la profession de comportementaliste.

2.13 Est confraternel, respecte la personne et le travail de chacun de ses confrères.

Faire appel à un comportementaliste Canidées garantit une approche respectueuse, éthique et bienveillante pour chacun.

[1] Loi 458bis du Code Pénal. Voir : http://www.yapaka.be/actualite/modification-de-larticle-458bis-du-code-penal-final